Le lait d’ânesse semblait avoir disparu. Disparu des orphelinats et des prescriptions médicales. Disparu des cuisines et des recommandations cosmétiques. Le lait d’ânesse, bien qu’ayant rendu de nombreux services, n’intéresse plus. Plus du tout. Et pourtant…
Pourtant, à la fin des années 90, la production du précieux lait se relance en France et connaît un essor croissant. C’est un secteur en pleine expansion avec la création d’une cinquantaine d’asineries laitières.
Dans la continuité de ce développement, l’APLA (Association des Producteurs de Lait d’Ânesse) voit le jour en 2005, sous l’impulsion d’une poignée d’âniers laitiers. Il s’agit de s’organiser pour mener à bien ce qui constitue une véritable nécessité: faire vivre et perdurer l’élevage.
Pis d’ânesse en mains, ces éleveurs prennent donc le pari de remettre au goût du jour le lait d’ânesse et ce, de façon naturelle, voire BIO.
La plupart de ces asineries destinent le lait de leurs ânesses essentiellement à la transformation cosmétique, alors qu’une grande partie de ce lait pourrait aussi être utilisé dans notre alimentation quotidienne, en tant qu’ingrédient ou breuvage.
L’objectif de l’APLA est donc de fédérer les éleveurs, afin de mutualiser le lait d’ânesse exclusivement à des fins alimentaires, pour ses bienfaits et ses propriétés thérapeutiques.
L’association souhaite mettre à votre disposition un lait différent, aux vertus inexploitées de nos jours, qui a déjà fait ses preuves par le passé.
L’APLA privilégie le développement de petites asineries locales, loin des gros élevages intensifs. Pour ce faire, la plupart des adhérents de l’association ouvrent leurs portes, en vue de partager les connaissances et les découvertes relatives au lait d’ânesse.
(Producteurs ou futurs producteurs - demande du MDP par mail)
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